La première fois que j’ai fait mes courses à Bogota, j’ai eu l’impression de redécouvrir le rituel du shopping quotidien. En Colombie, faire ses courses ne se résume pas au marché du coin : on y trouve de grandes surfaces modernes, des magasins spécialisés et des enseignes internationales, le tout mêlé à la saveur locale. Voici un panorama des supermarchés, boutiques déco, magasins high-tech, grands magasins, enseignes de mode et sports, sans oublier les contrastes entre la vie urbaine et rurale. Embarquez pour une visite guidée des commerces colombiens à travers le regard d’un expatrié !
Les supermarchés colombiens : hypermarchés, supérettes et discounts
En Colombie, les supermarchés sont légion et chaque enseigne a son ambiance. Les hypermarchés Éxito et Jumbo sont les incontournables des grandes villes : de véritables temples de la consommation où l’on trouve de tout sous un même toit. En y entrant, j’ai retrouvé l’effervescence d’un Carrefour ou d’un Auchan, avec des familles poussant des caddies remplis non seulement d’aliments frais, mais aussi de textiles et d’électroménager. Chez Éxito, leader du secteur, on peut acheter ses fruits pour la semaine et un grille-pain en une seule visite. Jumbo, également présent dans les métropoles, propose un choix similaire avec de vastes rayons et même des stands de restauration où l’on s’arrête pour un tinto (café) ou une empanada avant de continuer ses emplettes.
À côté de ces géants, Carulla joue la carte du supermarché premium. Cette chaîne à l’allure plus sophistiquée rappelle un peu Monoprix : on y va pour des produits importés, du fromage européen ou du vin français, dans un cadre soigné. Les prix y sont plus élevés, et c’est le rendez-vous des gourmets en quête de produits raffinés. Olimpica, elle, est une enseigne colombienne traditionnelle très implantée, notamment sur la côte Caraïbe, avec un positionnement intermédiaire : on y trouve un peu de tout à des prix raisonnables, et son rayon musique diffuse souvent du vallenato pour accompagner vos courses.
Face à ces supermarchés classiques, le pays a vu émerger des chaînes discount qui ont conquis les quartiers populaires et les petits budgets. D1 et Ara sont de petites supérettes au format dépouillé, comparables à Lidl ou Aldi en Europe. En y entrant la première fois, j’ai été surpris par la simplicité des rayons : un choix limité par catégorie, beaucoup de marques propres, mais des prix défiant toute concurrence. Parfait pour les produits de base au quotidien ! Dans ces magasins sans fioritures, pas de musique d’ambiance ni de mise en scène, mais une efficacité redoutable – à tel point que même la classe moyenne s’y précipite pour faire des économies. D1 et Ara ont profondément changé la façon de faire ses courses en proposant une alternative bon marché aux grands hypermarchés.
Bon à savoir : Les hypermarchés colombiens proposent souvent bien plus que de la nourriture. Dans un Éxito ou un Jumbo typique, on peut acheter des vêtements, de la vaisselle, un four micro-ondes ou même un téléphone portable en promo. Cette variété est pratique, surtout quand on vit en dehors du centre-ville et qu’on veut éviter de multiplier les déplacements. Enfin, si les grandes enseignes dominent en zone urbaine, n’oublions pas que l’épicerie du coin (la tienda de barrio) reste un pilier de la vie de quartier pour dépanner en boissons, snacks ou produits ménagers à toute heure.
Décoration et maison : Homecenter, IKEA, Tugó
Pour aménager son intérieur en Colombie, le choix de magasins de déco et maison s’est élargi ces dernières années. Le vétéran du secteur, c’est Homecenter, une chaîne locale présente dans la plupart des grandes villes. Imaginez un croisement entre Leroy Merlin et IKEA : de vastes entrepôts où l’on trouve aussi bien de la peinture et des outils de bricolage que des meubles, des matelas ou de la décoration. En tant que nouvel arrivant, j’y ai passé des après-midis entiers à chercher du matériel pour mon appartement : j’y ai trouvé ma première cafetière et même un ventilateur indispensable sous le climat chaud de Cali. Les prix chez Homecenter sont abordables et la gamme très variée, ce qui en fait un passage obligé pour quiconque s’installe.
La grande nouveauté, c’est l’arrivée de IKEA en Colombie. Le géant suédois du meuble en kit a inauguré son premier magasin à Bogota en 2023, suscitant une vraie excitation chez les locaux et les expatriés. Je me souviens des files d’attente lors de l’ouverture : on aurait cru les soldes à Paris ! Avec IKEA, les Colombiens découvrent le plaisir de monter soi-même ses meubles en suivant un manuel illustré (et sans mots, bien sûr). Le magasin IKEA de Bogota s’étend sur plusieurs étages et propose les classiques de la marque : canapés, étagères Billy, décorations scandinaves et même les fameuses boulettes de viande à la cafétéria. Son positionnement design accessible séduit une clientèle urbaine et jeune, ravie d’avoir enfin accès à cette enseigne internationale sans devoir importer des meubles.
Aux côtés de ces deux poids lourds, Tugó est une autre adresse prisée pour la maison. Il s’agit d’une chaîne colombienne tendance, spécialisée dans le mobilier contemporain et la déco branchée. Les magasins Tugó, qu’on trouve dans des centres commerciaux chics de Bogota ou Medellín, présentent des showrooms élégants : canapés modulaires, tables scandinaves, luminaires stylés… Le tout avec une touche locale et des collections renouvelées fréquemment. Tugó se positionne plutôt sur le milieu-haut de gamme : c’est là que de nombreux jeunes actifs colombiens vont acheter un beau canapé ou un lit design pour leur nouveau chez-soi. En résumé, que vous ayez besoin d’une perceuse, d’une armoire ou d’un coussin décoratif, la Colombie offre désormais des options allant du très pratique (Homecenter) au tendance (Tugó) en passant par le meuble en kit international (IKEA).
High-tech et électroménager : Ktronix, Alkosto et marchés spécialisés
Pour tout ce qui est high-tech, informatique et électroménager, la Colombie dispose également d’un mélange intéressant de grandes chaînes et de points de vente spécialisés. Si vous êtes du genre à aimer les magasins type Fnac ou Darty, vous trouverez votre bonheur chez Ktronix ou Alkosto. Ktronix est une chaîne de magasins high-tech présente dans de nombreux centres commerciaux urbains : on y trouve les derniers smartphones, des ordinateurs portables, télévisions et accessoires, avec des rayons bien organisés et des vendeurs en polo bleu prêts à conseiller. Les prix sont alignés sur le marché, et l’expérience est proche de ce qu’on connaît en Europe dans les grandes enseignes d’électronique. J’ai moi-même craqué pour une paire d’écouteurs sans fil chez Ktronix après avoir comparé les modèles en exposition, rassuré par la garantie et le service client en cas de souci.
Alkosto, de son côté, est un hybride entre l’électroménager et l’hypermarché. Ce sont de vastes surfaces où l’on peut acheter un réfrigérateur, une moto, un ordinateur… et en profiter pour mettre dans son chariot un paquet de riz ou du shampoing. Alkosto est réputé pour ses promotions agressives, notamment durant les journées sans TVA ou le Black Friday local, où les clients font la queue dès l’aube pour repartir avec une télé grand écran à prix cassé. C’est une adresse populaire pour équiper sa maison sans se ruiner, mais l’ambiance y est un peu frénétique pendant les soldes, une expérience en soi pour l’expatrié curieux !
Au-delà des chaînes, les passionnés de technologie connaissent les marchés spécialisés comme Unilago à Bogota ou le centre commercial Monterrey à Medellín. Ces lieux sont de véritables paradis du geek : imaginez un centre commercial entier dédié aux gadgets, pièces détachées et autres accessoires informatiques. À Unilago, je me suis baladé entre des dizaines de petites boutiques tenues par des vendeurs indépendants, où l’on négocie le prix d’un disque dur ou d’une réparation de smartphone. L’avantage, c’est qu’on peut parfois y dénicher des prix plus bas que dans les grandes chaînes, ou trouver un câble introuvable ailleurs. L’inconvénient, c’est qu’il faut s’y connaître un minimum pour éviter d’acheter une contrefaçon ou une pièce sans garantie. Ce folklore high-tech fait partie du charme de la Colombie : entre le magasin clinquant d’un centre commercial et la petite échoppe d’Unilago bourrée de composants, chacun trouve son bonheur pour s’équiper en technologie.
Grands magasins et tout-en-un : l’exemple de Falabella
La Colombie compte aussi des grands magasins au sens classique du terme, ces espaces où l’on peut quasiment tout acheter dans des univers différents, à l’image d’un Printemps ou d’un El Corte Inglés. Falabella est le nom qui revient sur toutes les lèvres dans ce domaine. Originaire du Chili, cette enseigne s’est implantée dans les grandes villes colombiennes et a rapidement gagné en popularité. Pour un expatrié, Falabella évoque un peu les Galeries Lafayette version Amérique latine : on y trouve un étage mode (avec vêtements pour hommes, femmes, enfants), un étage maison (du canapé aux ustensiles de cuisine), un coin high-tech et même souvent un supermarché de produits importés au sous-sol dans certains magasins. Le tout dans une ambiance de centre commercial élégante, avec escalators, éclairage soigné et musique lounge.
Ce qui frappe chez Falabella, c’est la diversité de l’offre couplée à un certain standing. Vous pouvez essayer une robe de soirée, comparer des machines à laver et repartir avec un set de valises, le tout en une visite. Les prix sont variables : certaines affaires de mode sont abordables, tandis que l’électroménager ou la déco design peuvent être plus coûteux qu’ailleurs. Falabella vise une clientèle classe moyenne et supérieure, à la recherche de qualité et de marques. C’est d’ailleurs l’endroit où de nombreux Colombiens ouvrent leur cupo (crédit magasin) pour financer un nouvel écran plat ou un canapé sur plusieurs mois, une pratique courante encouragée par l’enseigne. En flânant chez Falabella un samedi après-midi, j’ai ressenti à quel point le lèche-vitrine est un loisir urbain ici : on y vient en famille, on compare, on profite de la climatisation du magasin pour échapper à la chaleur, et on finit souvent par craquer pour un article en promotion.
D’autres grands magasins existent ou ont existé selon les régions – par exemple La 14 à Cali (qui fut longtemps une institution locale) ou Flamingo à Medellín – mais beaucoup ont souffert de la concurrence féroce et de la modernisation du commerce. Falabella reste aujourd’hui la référence du grand magasin à l’occidentale en Colombie. Si vous aimez tout trouver au même endroit dans un cadre confortable, c’est une enseigne à visiter absolument lors de votre séjour ou installation.
Mode : des boutiques locales aux grandes chaînes internationales
La mode en Colombie reflète ce mélange de boutiques locales historiques et d’enseignes internationales qui ont fait leur entrée dans les centres commerciaux du pays. Pour les vêtements, les Colombiens bénéficient d’une industrie textile nationale dynamique : de grandes marques locales comme Arturo Calle, Studio F ou Gef sont très prisées. Arturo Calle est un véritable empire du prêt-à-porter masculin colombien. Dans presque chaque centre commercial, on trouve sa boutique au logo distinctif : costumes, chemises, chaussures de ville et tenues casual pour homme, le tout avec une réputation de qualité à prix raisonnable. Beaucoup d’expatriés (moi y compris) ont tôt fait d’y acheter une chemise en lin ou un pantalon habillé, surpris par le bon rapport qualité-prix et les coupes adaptées au style latino. La marque propose d’ailleurs désormais une ligne femme (Arturo Calle Woman), signe de son succès.
Du côté féminin, Studio F est une enseigne locale née à Cali qui fait fureur. Elle propose des collections tendance inspirées des grands courants de la mode, adaptées au goût latin : jeans ajustés, robes de soirée, tenues de bureau modernes… Les Colombiennes adorent Studio F pour son style chic et glamour, et l’enseigne s’exporte même dans d’autres pays d’Amérique latine. Dans la même veine, on peut citer Koaj ou Tennis, marques colombiennes plus décontractées, populaires chez les jeunes pour leurs t-shirts et jeans branchés. Ce qui est appréciable, c’est que ces marques locales savent couper les vêtements pour la silhouette colombienne et proposent des tailles variées – un détail important quand on débarque d’Europe et qu’on se rend compte que les gabarits moyens ne sont pas tout à fait les mêmes !
Bien sûr, les grandes chaînes internationales de vêtements occupent également le terrain dans les centres commerciaux haut de gamme. Zara a plusieurs magasins dans le pays, apportant la mode européenne aux consommateurs colombiens. La première fois que j’ai vu un Zara à Bogota, j’ai eu un petit pincement de familiarité, comme une tranche d’Europe en terre andine. Les collections y sont identiques à celles qu’on trouve en France, mais attention aux prix : importer ces articles a un coût, et une robe Zara peut y coûter sensiblement plus cher qu’à Paris. D’autres griffes internationales comme H&M ont ouvert des boutiques à Bogota, Medellín ou Cali, attirant des foules lors des inaugurations. Mango, Bershka, Pull&Bear (ces deux derniers ciblant les jeunes) sont également présents, signe que la Colombie est sur la carte des géants du prêt-à-porter. Pour le consommateur, cela signifie un vaste choix de style : on peut mixer une veste Arturo Calle avec un jean H&M et une paire de chaussures trouvée chez Zara. Le shopping mode en Colombie devient une expérience familière pour un expatrié européen, tout en offrant la découverte de designers locaux et de marques qu’on ne connaissait pas avant de venir.
Articles de sport : l’essor de Decathlon et les alternatives
Côté sport et loisirs, l’arrivée de Decathlon en Colombie a changé la donne pour tous les amateurs d’activité physique. En 2017, quand Decathlon a ouvert son premier magasin à Bogota, c’était l’effervescence : enfin un lieu unique pour trouver des articles de sport variés et à prix abordables. Auparavant, acheter du matériel de sport relevait souvent du parcours du combattant (sans jeu de mots) : il fallait écumer de petites boutiques spécialisées, souvent chères, ou se contenter d’un choix limité dans les rayons sport des hypermarchés. Avec Decathlon, les Colombiens – et les expatriés ravis – ont découvert la démocratisation de l’équipement sportif. Besoin d’un VTT, d’une tenue de randonnée, de chaussures de foot ou d’un maillot de bain ? On file chez Decathlon, où chaque discipline a son rayon, du camping à la musculation, avec les marques propres de l’enseigne française garantissant un rapport qualité-prix imbattable.
Aujourd’hui, Decathlon est présent dans plusieurs grandes villes colombiennes (Bogota compte déjà plusieurs magasins, et d’autres se sont installés à Medellín, Cali, Barranquilla…). Lors de ma première visite, j’ai eu la même impression qu’en Europe : un immense hangar organisé par sports, avec des clients testant un skateboard dans l’allée ou essayant des tentes quechua montées pour démonstration. La petite touche locale ? Le personnel, très accueillant, qui pratique parfois son français avec les expatriés par curiosité et pour mieux connaître les produits. Si les prix chez Decathlon restent légèrement plus élevés qu’en France (taxes d’importation obligent), l’enseigne a conquis un large public grâce à la variété de son offre, jusque dans des sports moins connus en Colombie comme le rugby ou l’escalade.
En dehors de Decathlon, on trouve évidemment des boutiques de sport traditionnelles dans les centres commerciaux : Sportline ou les magasins officiels Nike, Adidas, Puma pour les vêtements et chaussures de marque. Ces derniers restent assez chers, souvent considérés comme des boutiques « premium » où l’on paie l’exclusivité des derniers modèles. Pour les budgets serrés ou les chasseurs de bonnes affaires, les marchés locaux et outlets proposent parfois des équipements à moindre coût (attention toutefois aux contrefaçons sur les maillots de foot, qui pullulent autour des stades les jours de match !). De plus, dans certaines villes, des quartiers entiers sont dédiés aux articles de sport d’occasion ou moins chers – par exemple San Andresito à Bogota, où l’on peut trouver de tout. Néanmoins, l’arrivée de Decathlon a clairement simplifié la vie de quiconque veut se (re)mettre au sport sans y laisser un salaire, et constitue souvent un petit bout de France réconfortant pour l’expatrié sportif.
Grandes villes vs zones rurales : deux expériences d’achat
On ne peut pas parler shopping en Colombie sans aborder le contraste entre la ville et la campagne. Dans les grandes villes comme Bogota, Medellín ou Cali, l’expérience d’achat est moderne et diversifiée. Les centres commerciaux y sont nombreux et gigantesques, regroupant toutes les enseignes évoquées : il n’est pas rare de voir, dans un même mall urbain, un supermarché Éxito au rez-de-chaussée, des boutiques Zara et Studio F au premier, un Falabella occupant plusieurs niveaux, et un espace restauration dernier cri au dernier étage. Les citadins colombiens sont très friands de ces centres commerciaux (centros comerciales), qui deviennent des lieux de vie et de promenade le week-end. Pour un expatrié habitué au confort européen, on trouve en ville quasiment tout ce dont on peut rêver, parfois même 24h/24 pour certaines supérettes.
En zone rurale ou dans les petites villes, le décor est différent et rappelle que la Colombie reste un pays aux multiples facettes. Dans un village ou un bourg de province, vous ne verrez pas d’hypermarché clinquant ni de magasin Ikea à l’horizon. La vie s’organise autour de la petite tienda du coin de la rue, de la place du marché hebdomadaire et des commerces familiaux. On y achète les fruits et légumes directement aux producteurs sur le marché, on trouve l’essentiel (riz, huile, café, lessive) à l’épicerie locale, et pour le reste il faut parfois parcourir des kilomètres jusqu’à la grande ville la plus proche. J’ai pu constater que les enseignes discount comme D1 ou Ara commencent toutefois à s’étendre dans des zones plus reculées : il m’est arrivé de tomber sur un D1 dans une petite bourgade, preuve que le modèle séduit partout. Cela dit, en zone rurale, l’offre reste bien plus limitée et l’habitude est de faire ses grosses courses en ville de temps en temps, puis de compléter au jour le jour auprès des commerçants du cru.
Ce fossé ville-campagne se ressent aussi dans la variété des produits disponibles. En ville, un expatrié nostalgique pourra dénicher du camembert ou des croissants surgelés dans un Carulla huppé, alors qu’à la campagne, impossible de trouver autre chose que le fromage local (et quelques bonbons importés au mieux). De même, l’électroménager dernier cri ou le smartphone de la dernière génération s’achètent presque exclusivement en ville. C’est un aspect à prendre en compte si vous prévoyez de vous installer dans une région éloignée : il faudra sans doute faire preuve de patience et de planification pour vos achats importants. Néanmoins, cette différence fait aussi partie du charme de la Colombie. Passer du centre commercial ultra-moderne de Bogota au petit marché traditionnel d’un village reculé, c’est voyager dans le temps et savourer deux approches de la consommation. En Colombie, on peut vivre avec la modernité à portée de main en zone urbaine, tout en appréciant l’authenticité et la simplicité du commerce rural.
Conclusion
En somme, faire ses courses en Colombie est une aventure riche et variée, où se côtoient la modernité des grandes surfaces et le charme des échoppes locales. Du supermarché bouillonnant du quartier nord de Bogota aux petites tiendas endormies sous le soleil des villages, chaque expérience d’achat raconte un morceau de la vie colombienne. En tant qu’expatrié, j’ai appris à naviguer entre ces deux mondes : profiter du confort et du choix immense offerts par Éxito, Falabella ou Decathlon, tout en gardant le plaisir de marchander des fruits sur un marché ou de saluer l’épicier du coin qui me met de côté mes produits préférés. La Colombie offre un éventail unique de possibilités pour consommer, décorer son intérieur, s’habiller ou s’équiper, avec des enseignes populaires ou plus haut de gamme qui reflètent la diversité du pays.
Cette exploration des magasins colombiens pourrait s’étendre encore, tant il y a à dire sur les habitudes de consommation dans ce pays contrasté. Une chose est sûre : que vous soyez adepte des centres commerciaux modernes ou amoureux des marchés traditionnels, vous trouverez votre bonheur en Colombie. Il ne vous reste plus qu’à arpenter les rayons, à la découverte de votre propre routine de courses sous le soleil tropical… La conclusion reste ouverte, car l’expérience d’achat en Colombie évolue sans cesse – et peut-être écrirez-vous vous-même la suite de cette aventure commerciale au fil de votre séjour.